Depuis le 15 juin, le Haut-Karabakh est de nouveau coupé du monde. Si le précédent blocus initié il y a sept mois par l’Azerbaïdjan autorisait a minima la circulation des forces de maintien de la paix russes et des véhicules humanitaires, la situation est désormais plus radicale. Ni l’aide médicale d’urgence, ni les biens de première nécessité alimentaires, ne pénètrent désormais dans l’enclave. Aux 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan impose une vie de citadelle assiégée, sans qu’aucune puissance extérieure, pas même la Russie, ne se soit interposée.