Le 28 octobre, les forces armées azerbaïdjanaises, soutenues par la Turquie, ont attaqué les villes de Stepanakert et de Chouchi.
Les infrastructures civiles font de nouveau l’objet d’attaques : ainsi un complexe d’unités médicales, dont la maternité de Stepanakert, a été visé. À la suite des frappes, il y a eu des victimes parmi les civils.
Le Centre médical de Stepanakert est le plus grand établissement médical d’Artsakh, où ont été pris en charge, entre autres, des journalistes français et russes récemment blessés, ainsi que des prisonniers de guerre azerbaïdjanais.
En vertu du droit international humanitaire, les hôpitaux civils organisés pour soigner les blessés, malades, infirmes et femmes enceintes, ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’attaques. Diriger intentionnellement des attaques contre des établissements médicaux constitue un crime de guerre.
Le bombardement de ce jour de la maternité de Stepanakert est un autre exemple de preuve convaincante du non-respect flagrant par l’Azerbaïdjan du droit international humanitaire démontrant que Bakou est prêt aux crimes les plus odieux pour atteindre ses objectifs militaro-politiques.
Les attaques délibérées contre des infrastructures civiles, en particulier les établissements médiaux à Martouni, Martakert et Stepanakert, l’église du Saint-Sauveur à Chouchi, ainsi que le meurtre atroce et démonstratif de prisonniers ne sont que des épisodes d’une série de crimes généralisés et systématiques dirigés contre la population de la République d’Artsakh. Les actes de violence commis par l’Azerbaïdjan contre le peuple de l’Artsakh n’ont aucune justification et méritent la condamnation internationale la plus sévère afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent à l’avenir.
Le bombardement délibéré contre le complexe médical de Stepanakert était en réalité la réponse cynique des dirigeants militaro-politiques azerbaïdjanais aux efforts de paix des présidents de la Russie, de la France et des États-Unis destinés à mettre fin aux hostilités et à apaiser les tensions dans la zone du conflit entre l’Azerbaïdjan et le Karabagh.
Nous soulignons à nouveau que la reconnaissance internationale de la République d’Artsakh, ainsi que l’adoption de sanctions sévères contre l’Azerbaïdjan et ses dirigeants militaires et politiques sont le moyen le plus optimal et le plus efficace de mettre fin aux crimes contre l’humanité commis par l’Azerbaïdjan.