La déclaration à la presse faite par le porte-parole du département d’État américain le 30 mai dernier, dans laquelle il s’est félicité des récentes déclarations du président de l’Azerbaïdjan sur la volonté d’examiner la question de la soi-disant amnistie pour les résidents de l’Artsakh (Haut-Karabakh), provoque une profonde déception et un désarroi.
Il est inexplicable que dans cette déclaration du président azerbaïdjanais, entièrement fondée sur le chantage ouvert et la coercition, on puisse trouver quelque chose de positif qui mériterait un encouragement. Le message principal de la déclaration du président azerbaïdjanais était le refus de l’Azerbaïdjan d’un dialogue égal avec les autorités démocratiquement élues de la République d’Artsakh et sa volonté d’imposer par la force sa propre autorité au peuple d’Artsakh.
Nous ne doutons pas de la volonté des États-Unis de jouer un rôle positif dans le processus de règlement juste, équilibré et digne du conflit du Karabagh et dans l’établissement d’une paix durable dans la région. Dans le même temps, nous considérons que l’encouragement de la politique non constructive et belliqueuse de Bakou va à l’encontre du souhait d’obtenir des changements positifs dans le règlement pacifique du conflit du Karabagh.